Rock en Braye 2024 – Japan Edition

Le musée itinérant du Retrogaming

Rock en Braye 2024 – Japan Edition

Il y a de ces comptes rendus qu’on a pas envie de rater… Bien sûr, quand on est un amoureux des belles choses et des belles rencontres comme moi, on a toujours envie de restituer les aventures de la meilleure façon qu’il soit… rendre à César ce qui appartient à César, essayer de transmettre le plus fidèlement possible les émotions qui nous ont transpercées… Vous l’avez donc compris, ce que je m’apprête à faire n’est pas mission facile, car je viens de vivre 3 jours de totale folie à Rock en Braye, un festival « ruralorock » organisé par des passionnés dans les tréfonds de la campagne sarthoise…

Tout d’abord, le lieu… et bien, donnez moi une carte de la Sarthe et je serai bien incapable de vous indiquer à l’aide du doigt l’endroit du rassemblement sans risquer d’être à 20 ou 30 bornes dans les choux… Nous sommes sur le terrain du père d’Attia, le président de l’association Akiroy Events, à la fois savant fou et alchimiste au grand cœur, son travail consiste à créer des émulsions chamaniques d’êtres humains vibrants… du coup, soyez en sûrs, on vibre …et on vibre même grave !

 

Parlons un peu des participants maintenant… alors déjà, il n’y a qu’une infime frontière, quasi imperceptible entre les artistes venus jouer leur musique, les organisateurs, les exposants et le public. À nous tous, nous constituons en ce tiers lieu multiculturel une grande famille qui, pour mon plus grand bonheur, se retrouvait assez rapidement autour d’un de mes consoles magiques ! Il n’y a guère que les enfants qui n’ont pas l’âge de se produire sur scène et les organisateurs vêtus de leur T shirt roses qui sont identifiables ! Il n’était pas rare que je m’aperçoive après coup que j’avais parlé avec tel artiste ou tel groupe, lorsqu’en allant à ma voiture, je les revoyais 1 ou 2 heures plus tard se produire sur scène.

Les artistes n’ont pas grandi et vécu dans une bulle, totalement déconnecté du monde, même si on s’accorde à dire qu’ils ont tous « un petit truc en plus », ils ont eux aussi, passé des moments inoubliables tantôt sur Megadrive, Super Nintendo, Game Cube
Je garde précieusement pour ma part, un souvenir particulier de Théo, de Fakear avec qui, de fil en aiguille, notre discussion a cheminé de consoles en consoles (de la GBA à la SNES de mémoire) pour bifurquer sur les magnifiques RPG de la GBA, puis se diriger vers la licence Zelda, avec en point d’orgue de la discussion, la musique onirique, parfois minimaliste, quasi conceptuelle de certains moment clefs de Breath Of The Wild… les touches légères de piano et des autres instruments simulant le vent, la douceur ou la menace… soulignant le spleen, la joie ou l’excitation… discuter musique de Zelda avec un artiste tel que Théo est un moment privilégié, j’en mesure la chance aujourd’hui et la valeur du moment que j’ai passé à ses cotés.

Toujours dans la catégorie des musiciens de renom, le groupe Bandit Bandit est passé sur mon stand et j’ai eu le plaisir de retrouver Diego de Demian Bloom qui était venu avec sa femme cette année… j’ai passé d’excellents moments avec eux, j’ai notamment à l’esprit, une partie de formation soccer que j’ai lancé à sa demande… j’avoue qu’il ne me serait pas venu à l’idée de faire tourner ce jeu sur mon video proj, mais force est de constater que les jeux retro multijoueurs, aussi injouables semblent-ils, restent bien fun à jouer, lorsqu’ils sont abordés avec curiosité et humilité. (Pour la petite histoire, ils n’ont même pas marqué un seul but à la régulière, les deux buts ont été marqués en mode rubgy, en courant la balle au pied dans les cages !!!).

J’ai hâte de revoir Katerina et Diego, ce couple greco-argentin qui s’est établi en France nous montre la beauté de la mixité et de l’ouverture sur le monde.

Comme vous pouvez l’imaginer, mon stand a également rencontré un franc succès auprès des enfants. Deux d’entre eux ont passé un temps incroyables autour de mes machines à remonter le temps, les élevant ainsi quasiment au statut de «mascotte» de mon espace jeux.… Dorian, 15 ans, a pratiquement fini Mario World (qu’il connaissait déjà bien, mais dont la SNES ne fonctionne plus aujourd’hui…)

tandis que Léo, 10 ans, est devenu un véritable spécialiste de Bomberman 94, c’est d’ailleurs lui qui m’a assisté (avec Joan) dans le plupart des paramétrages durant le tournoi (« Non Léo, je le sais mieux que toi, le « Yoshi » rose ne saute pas… il danse, Na!^^ »).

Je ne peux vous parler de mon intervention du week-end sans évoquer la sympathie de Jules et Nolwenn, mon petit couple d’hardcore gamer, dont cette dernière a passé un temps inavouable à jouer à Soldier Blade sur PCE. D’une nature tenace, mon « conteste » a réveillé « la bête » qui était en elle et elle a vraiment TOUT FAIT pour décrocher le meilleur score en mode « 2 min du Caravan Stage » (mon jeu fil rouge des 3 jours)… Sa persévérance a été récompensée, puisque c’est bien elle à la fin, qui a « remporté la timbale » ! Bon, comme j’en avais pas sous la main, je lui ai refilé un poster ! Bravo Nolwenn (tes élèves ne doivent pas s’ennuyer!).

Un autre poster a été remporté à l’issu de mon tournoi de Bomberman 94. C’est Luc, venu d’Alsace avec sa compagne Sarah, qui s’est hissé remarquablement sur la première marche du podium, devant les yeux impuissants des 15 autres participants.

Merci également à mes visiteurs bienveillants avec qui j’ai pu passer quelques moments de complicités, Aurélien, Cédric, Victor, Fred de MacFlyArcades, Léa et Antoine (qui se sont pas si mal débrouillés à Kiki Kaikai sur SFC et dont une discussion tardive et improbable avec Antoine a été l’un de moment le plus agréable et insolite que j’ai passé… d’ailleurs, encore merci pour le godet), la « team sonic » (je ne t’ai pas demandé ton prénom, mais merci pour ton gentil mot sur mon livre d’or), la dernière goutte à papy et leurs déguisements improbables (Power Ranger).

Niveau bouffe, que dire si ce n’est qu’il y avait du choix et que j’ai tout goûté ! Le traiteur asiatique faisait des nouilles, samous’sarthe faisait des nems, samoussas, mais aussi un plat délicieux en sauce aux petits oignons (mais le Wrap du dimanche était une tuerie!)… mais le camion frite belge chez Paonpol, géré par Jérôme et Caroline a été ma principale source de nourriture (et boisson, merci Jérôme pour la canette spéciale belge « qui reste fraîche plus longtemps »). Je vous invite à tester ses frites de ouf et ses fricadelles… il est basé autour d’Angers et je sais déjà que je le reverrais, car j’ai autant apprécié le personnage haut en couleur que ses produits !!! (bon, y a moyen de finir obèse rapidement, tellement ses portions de frites sont ééénnnnoorrmes !!^^)

Chez Paonpol, la meilleure friterie belge de France !

Avant de clore cette publication hommage bien méritée , je tenais à remercier tout particulièrement l’équipe des bénévoles, Joan (mon co-animateur), Thierry (mon père nourricier), Kim, Samuel (maitre technique), Dadou (barman en chef), Yoann (et j’en oublie tellement…) pour leur accueil. Même l’équipe de sécurité, chapeauté par Stéphane le prof de self défense (et père de Dorian) était adorable.

Bandit Bandit, ce fut ma révélation scénique de l’édition

Diego de Demian Bloom fait ses balances

Malgré tous ces éléments élogieux, le festival ne touche pas assez de monde, la programmation est ambitieuse et les prestataires le sont tout autant, l’association ne va pas pouvoir poursuivre leurs actions sans un sérieux coup de pouce financier, aussi, je vous vous invite à leur donner tout comme moi prochainement, un petit peu d’oxygène en faisant un don sur cette plateforme de crowfounding :

https://www.helloasso.com/ass…/akiroy-events/formulaires/1

Et pour finir sur une touche d’autopromotion, voici une vidéo de « l’infiltré du dimanche » qui est passé sur mon stand (à partir de 8:36min) :

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